Tout n'arrive pas par hasard [Libre]

[Alice Iromashie]

La jeune Alice se tenait debout, devant le grand arbre au fine feuille verte. Elle portait une légère et petite robe châtaigne surmonté d'un demi tablier blanc comme neige. Ces long cheveux blond avait été couronnée d'un bandeau assorti à la robe et tressée sur le côté.
Elle leva la tête vers le sommet de l'arbre, les feuilles vertes cachait le ciel, pas un trou ne se dessiner dans le feuillage. Une légère brise soufflait au pied de l'arbre, cette brise amenai un peu de fraîcheur.
Alice avait toujours rêvait de rencontrer des gens comme elle, qui partage les mêmes passions envers la nature, des livres. Elle s'était souvent demander à quoi pouvait ressembler le monde des humains, avait il autant de magie que Félinia? La jeune gardienne s'aperçu que les autres arbres avait laisser tomber leurs feuilles mortes. Un vrai festival de couleurs, du rouge, du jaune, du orange ainsi que du marron, magnifique, mais il fallait les enlevaient. Elle prit le soin de les retiraient une par une sans les abîmée c'était comme un respect pour le monde. Elle se redressa et observa la forêt qui se trouvait devant elle, une forêt qui paraissait paradisiaque, Alice ne s'était jamais éloignée de l'arbre, tout ce monde lui été presque inconnue, bien qu'elle les observait du haut des branches, elle ne l'avait jamais vue de près. Dans le feuillages d'un arbre, elle aperçut un museau roux argenté suivit non loin d'un petit morceau de queue, surement un ravissant écureuil. Elle tenait toujours dans sa main les feuilles mortes qu'elle venait de ramasser. La jardinière ferma les yeux pour sentir l'air frais chatouiller son visage, le soleil la réchauffer. Alice rouvrit les yeux lentement, battant un peu de cils et ouvrant en grand ces beaux yeux palpitant rose au reflet violet. Avalant une bouchée d'air frais, tout semblait diffèrent, observant chaque élément, chaque feuille, caque brin d'herbe était plus merveilleux de second en second, un endroit qui semblait... magique. Elle s'assit contre l'arbre, et ferma lentement ses yeux de nouveaux, le dernier petit son qu'elle entendit fut un bruissement de feuille causer par la légère brise.


Le soleil était au zénith, Alice endormit sur un arbre ne s'était surement pas aperçu de s'etre endormit. Le silence pesait, ouvrant délicatement les yeux, elle perça un bruit de pas au loin.

[Éliane]

Près de la jeune fille se baladait en fait tranquillement Éliane. Elle avait commencé à mettre à exécution son plan: faire de ce lieu non seulement une harmonie de couleur, mais aussi d'odeur. Ici et là, elle plantait donc des fleurs aux odeurs chaudes, et en ôtait d'autres, aux odeurs trop éloignées. Après s’être occupé de la terrasse, elle avait choisi de s’attaquer au pied de l’arbre. Elle y vit donc l’autre jardinière. Elle ne savait rien d’elle, si ce n’est son rôle, le même que le sien… Mais deux jardinières peuvent être très différentes.

Elle réalisa qu’en marchant sur les feuilles mortes, elle l’avait réveillée. Elle lui fit un léger geste de la main tout en lui souriant pour la saluer. Viendrait-elle la voir pour lui parler ? Elle-même n’avait rien à lui dire… L’arbre l’avait créé il y a peu, mais en quinze ans, elle n’avait jamais eu l’opportunité de lui parler. Il y avait déjà beaucoup à faire ici. Mais elle repensa à leur travail. Était-elle comme elle, à ne pas réfléchir aux odeurs ? Elle devrait peut être la prévenir que celles-ci étaient tout aussi importantes que les couleurs. Cela lui paraitrait peut être évident, mais après tout, elle même avait omis ce détail pourtant déroutant.

Elle s’éloigna quelques instants pour reposer toutes ses fleurs et ses outils de jardinière près de l’évier présent contre l’immense arbre. Elle revint mains libres pour mieux discuter avec la jeune fille. " Bonjour. " Son salut, bien que souriant, restait posé. Elle ne s’emballait pas à l’idée de parler à une nouvelle personne facilement. Si la personne lui plaisait au fil de la conversation, elle pouvait s’emballer à l’idée de s’en faire une amie. Mais elle ne pouvait pas le savoir avant. Sa philanthropie n’allait pas jusque là. Elle aimait observer, parler n’était qu’un plus dont on pouvait se passer.

Elle alla donc droit au but. " Je suis jardinière ici. Je sais que tu l’es aussi, et je voulais te demander de faire attention si tu décides d’aménager un espace floral à un endroit. Je m’occupe moi même actuellement de ça, et je serais ravie que tu m’aides. Mais que tu t’en occupes avec moi ou bien seule, tu dois absolument penser à faire attention aux odeurs. La beauté n’est pas la seule chose importante dans les fleurs. Les odeurs permettent d’ouvrir un monde encore plus important. " Elle présentait cela comme une directrice l’expliquerait à ses employés. Non qu’elle la prenait pour une subordonnée, pas du tout. Mais ce projet lui tenait particulièrement à cœur. Comme elle se le répétait régulièrement, elle voulait aider Dallan à tout prix. S’il ne pouvait pas profiter de la vue de l’arbre, autant pourrait-il profiter de son odeur. La chaleur que l’arbre émanait et qu’elle même voulait faire émaner des plantes, devait être ressentie à l’odeur. Mais cela, elle ne l’expliquerait pas à la jeune jardinière. C’était trop personnel, et elle n’allait pas parler à un inconnu d’un ami.

[Alice Iromashie]

Alice approuvait les paroles de la jeune femme. "On dit que l'odeur des fleurs affect les sentiments, elles nous font ressentir de nouvelle émotion.. Elle lui sourit, elle comprenait parfaitement la jeune femme. En général plutôt timide, Alice oublie toujours sa timidité quand on parle de fleurs. "[color=indigo]Tu sais que l'odeur reflet la vrai nature de la fleur? [/color"] . C'était bien la première fois qu'elle tenait un discours aussi long avec une inconnue. Elle observa la jardinière, l'avait elle déjà croisait? Ses souvenir été vague. Eli, surement l'avait croiser, son frère, connaissait tout l'arbre, puis un jour il fut banni, personne ne lui avait jamais dit la raison de son bannissement. Elle chassa ses souvenir de son esprit.

Contemplant les milles espèces de se petit coin de paradis, elle cherchait visuellement à traverser l'esprit et la personnalité de la jeune femme. D'apparence, elle avait l'air du fille heureuse de vivre, au petit soin pour ce qu'elle aimait et surtout attentive à chaque chose qui l'entourait, voilà comment Alice définissait la femme qui se trouvait devant elle. En la connaissant mieux peut etre que la description aurai été une autre.

Elle se demander quel age pouvait avoir cette femme, paraissant plutôt jeune, elle lui aurait donnée 17 ans.
"Ah Oui.... Je suis Alice et toi?"

Alice observa la jeune femme, Elle avait de long mèche châtain et bouclée, ce qui adoucissait son visage.

[Éliane]

Quelle ne fut pas la joie d’Éliane lorsque la jeune fille en face d’elle accepta de l’aider, sans en demander plus. Elle avait mieux compris le travail de jardinière qu’elle, alors qu’elle même était là depuis bien plus longtemps… Une légère honte arriva, vite effacée par les paroles qui coupèrent court ses pensées. L’odeur reflète la vraie nature de la fleur… Non, elle ne le savait pas, elle n’y avait jamais réellement réfléchi.

Elle adorait son travail, réellement. Elle ne vivait que pour ses plantes. Mais elle aimait plus assembler, faire du lieu un bonheur pour les yeux, et désormais pour l’odorat. Elle n’étudiait pas particulièrement les fleurs, elle préférait se laisser aller par sa vague créatrice. Elle n’apprenait que l’essentiel : comment entretenir chaque fleur. Puis elle se laissait aller naturellement. Telle fleur avait telle couleur, elle irait très bien à cet endroit alors… Aller plus loin lui semblait trop fastidieux et inutile.

Mais désormais, elle se remettait en question. Si elle voulait réellement aider les habitants grâce aux fleurs, ne devait-elle pas mieux connaître son sujet ? La réponse pouvait paraître évidente, mais elle ne l’était pas pour elle. Après tout, ce n’est pas en connaissait la littérature que l’on apprend à bien écrire. Cela aide, c’est une chose certaine, mais ce n’est pas indispensable. Il y a toujours plusieurs moyens d’arriver à ce que l’on veut. Éliane préférait rester autodidacte, et ne découvrir que par elle même.

La jeune fille fut sortie de ses pensées par la question de celle qui se présenta comme étant Alice. Ce nom combiné au rôle de jardinière lui dit quelque chose, mais elle ne sut se rappeler où elle l’avait entendu… Elle y réfléchirait plus tard : la jeune fille attendait une réponse. "Je m’appelle Éliane." Sur ces paroles, elle ne sut plus que dire. Éliane pouvait devenir très bavarde, mais il fallait qu’elle soit engagée dans une conversation ardente pour cela. Ici, il n’y avait pas grand chose à dire. "J’ai l’impression d’avoir déjà entendue parler d’une Alice jardinière. As-tu fait quelque chose de particulier, es tu connue pour quelque chose ?"

[Alice Iromashie]

"Connue!". Comme si ce mot la terrifier, son visage se figea, elle ne voulait surtout pas être connue, Alice avais passé tellement de temps à passé inaperçu... La savoir connue du monde la terrorisait. D'ailleurs, seul l'arbre et Botan, la grande bibliothécaire, savait qu'elle existait, enfin maintenant il y avait aussi cette Éliane. " Je... Je ne suis pas connue, ". Et voilà qu'elle replonger dans sa grande (petite) timidité. C'est dans ses moment là que la voix d'Eli lui souffle toujours des phrases Encourageante, ou presque. Que serait la phrases cette fois , un grand ' Tu est pitoyable, soit fière de toi pour un fois' ou bien un petit ricanement et un sourire affectueux.

Quand Alice fut née sa première pensée fut pour les fleurs, elle c'était donc mit à lire et apprendre tout les livres sur les fleurs. Toute cette envie d'apprendre l'avait longtemps isolait des autres, Et maintenant qu'elle savait, elle pouvait sortir de sa coquille. Alice inspecta Éliane, elle semblait connaitre touts les Gardien et les habitant de l'arbre. Elle baissa les yeux, s'enfermait était la bonne solution où aurait elle dut s'ouvrir aux autres? Après tout, personne ne la connaissait à l'époque, normal qu'elle ne voulait pas cherchait plus long. Sans doute, sa timidité venait de cette isolation. Pendant des années, pour oublié ces malheur de petite fille ayant perdu un frère, elle n'avait fait attention qu'au décor, et pas vraiment au personnes. Elle avait souvent rêvé d'un ami, un ami qui partagerait les mêmes passion, habitants, gardiens ou animal, Sa lui était bien égale.

Observant chaque arbres, chaque feuille, c'était comme si elle les voyaient respirer,voyaient leurs coeurs, cette sensation devait etre dut à des année d'observation. Son regard détourna vers Éliane, "Depuis... Depuis combien de temps st tu dans l'arbre?

[Éliane]

Éliane perçut tout de suite cette différence dans l’humeur de la jeune Alice. Pourquoi le mot connue l’avait-elle tant secoué ? Sa curiosité allait désormais en grandissant. Pour provoquer une telle réaction, Alice devait vouloir cacher quelque chose d'important. Son nom lui disait-elle quelque chose pour un acte réalisé? Ou peut être pour un de ses proches qu'elle aurait connu? Elle était tout à fait incapable de remettre un souvenir sur ce nom. De toute manière, si la jeune fille voulait cacher cette histoire, cela la concernait, et Éliane respectait le choix de la jeune fille de ne rien vouloir dire. Elle lui sourit alors, prétendant de n’avoir rien remarqué.

À sa question, elle fit les yeux ronds. Depuis combien de temps…? Elle ne s’en souvenait plus. L’arbre l’avait créée il y a si longtemps qu’elle avait arrêté de compter les années. Elle devait probablement avoir plusieurs centaines d’années derrière elle. Mais était-ce réellement quelque chose à dire ? Elle réalisait peu à peu que ce qu’elle prenait comme naturel pouvait effrayer les autres. Ainsi, elle n’osait plus autant s’ouvrir complètement aux autres. Pour autant, la décence voulait qu’elle lui réponde honnêtement. Il était impossible à Éliane de lui mentir le sourire aux lèvres.

Elle garda donc un sourire, mais ses joues se rougirent tandis qu’elle prononça d’une voix basse : "Je suis là depuis ce qui me semble être une éternité. Je pense que ce doit faire quelques centaines d’années…" Peu à peu, son sourire se transforma en une moue d’inquiétude. Elle se mordait légèrement les lèvres. Était-elle si étrange que ça ? Après quelques réflexions, elle avait réalisé qu’elle n’était pas exactement ce que l’on pouvait appeler « normal ». Depuis ce moment, elle craignait un peu plus le contact des gens. Pour sortir de ces idées absurdes, elle retourna la question à la jeune fille. "Et toi, je crois ne te voir vivre ici que depuis une dizaine d’années ou une vingtaine d’années, non ?"

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